La pluie tombant quasiment sans discontinuer sur l’agglomération lyonnaise depuis hier n’aura pas découragé les milliers de concurrents engagés sur l’un des 4 parcours du Lyon Uban Trail 2017 (8km, 14km, 23km, 35km) – LIRE LA PREVIEW ICI
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Dès 7h30 ce matin, sur une place des Terreaux où se croisaient les noctambules titubant et les runners s’échauffant, la course reine de cette 10e édition envoyait 800 coureurs sur un parcours de 35km et 1500 m D+, comptant pas moins de 6000 marches à escalader, ou à descendre. Le prix à payer pour s’offrir une découverte atypique de la Capitale des Gaules, via ses plus hauts lieux touristiques, et ses ruelles les plus intimistes.
De la place des Terreaux, le peloton traversait une première fois la Saône pour se rendre dans les quartiers Saint Paul puis Saint Jean, avant de filer sur les quais direction le sud, et Sainte Foy ; demi-tour, et c’était un retour vers le quartier de Fourvière, sa cathédrale, son théâtre antique, puis direction le Nord, le fort de Vaise, celui de Montessuy, avant de revenir par les quais du Rhône, direction l’arrivée située devant l’Hôtel de ville.
Déjà vainqueur en 2014 de l’épreuve lyonnaise sur le 35 km, le Vosgien Sébastien Spehler aura fait cavalier seul sur cette édition 2017, en prenant rapidement les commandes de la course, et ne jamais les rendre, jusqu’à la ligne d’arrivée, pour l’emporter en 2h21’39. Toujours sous la pluie, il devance de près de 3 minutes un autre double vainqueur, le local Manu Meyssat (2h24’38), et Thibaut Baronian de 4 minutes.
Chez les filles, après sa victoire il y deux semaines sur le 45 km de l’Eco Trail de Paris, la néo-lyonnaise Marie Amélie Juin a elle aussi écoeuré la concurrence, l’emportant en moins de trois heures, et avec près d’un quart d’heure d’avance sur sa première dauphine, Elisa Bollonjeon.
Sur le 23km, Célia Chiron l’emporte nettement chez les filles devant Céline Lafaye, tout comme Adrien Michaud chez les hommes devant Sébastien Hours.
Sur le 14 km, les victoires reviennent à Pierre André Anizan et Isabelle Moreau-Flachat
Pour les milliers de runners engagés sur ce trail urbain historique – le premier à apparaître au calendrier, en 2008, et à conquérir l’espace urbain – cette édition 2017 fut surtout un vrai combat pour garder ses appuis, sur un sol détrempé, et éviter les chutes ou glissades incontrôlées. Les parcours proposaient en effet une succession de dalles glissantes, de pavés tout aussi « casse-gueule », de bandes blanches, de plaques d’égout, de marches détrempées où la glissade menace à chaque foulée dans les descentes, sans oublier la fameuse montée de la piste de la Sarra, « labourée » par des milliers de pas, et donc rendue très instable au fil de l’avancement du chronomètre et du passage des pelotons. Des pièges par dizaines, donc, placés sur la route des trailers qui n’auront eu qu’un ut aujourd’hui : conserver leur adhérence !
LB – Photos :Gilles Reboisson
novembre, 2024
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