L’équipe de France en repérage avant les Championnats du monde de trail 2023

Des descentes techniques et longues sur ces Championnats du monde de trail 2023

Les championnats du monde de trail 2023 approchent à grands pas (6 au 10 juin). La semaine dernière, une partie de l’équipe de France de trail s’est rendue à Innsbruck (AUT) afin de faire une reconnaissance des parcours. Décryptage et retour sur la semaine avec le sélectionneur Adrien Séguret.

Par Killian Tanguy

Pendant quatre jours, du lundi au jeudi, certains membres de l’équipe de France de trail (Louise Serban-Penhoat, Blandine L’hirondel, Marion Delespierre, Audrey Tanguy, Loïc Robert, Thomas Cardin, Nicolas Martin, Benjamin Roubiol) étaient à Innsbruck, en Autriche. « Le Tyrol, c’est vraiment très joli, atteste Adrien Séguret, sélectionneur de l’équipe de France, lui aussi du voyage. Innsbruck est une belle ville avec une architecture sympa. Des glaces, très bonnes également (rire). »

Mais ne vous y détrompez pas, l’objectif du voyage n’était pas d’y faire du tourisme, mais bien de repérer les parcours des futurs championnats du monde de trail et de course en montagne (6 au 10 juin). Du moins les chemins qui étaient accessibles. « On n’a pas pu tout reconnaître. Les parties hautes avec les crêtes sont encore trop enneigées. » Mais Adrien Séguret et le reste de l’équipe savent à peu près ce qui les attend : « On se doute que ça va être les alpages et les cailloux. »

Des descentes techniques et longues sur ces Championnats du monde de trail 2023

Des descentes techniques et longues sur ces Championnats du monde de trail 2023

Une grande partie des tracés a tout de même été parcourue. La moitié du trail long et les deux tiers du court, en sachant que les chemins sont presque similaires, mais en sens contraire. Sur le trail court, un aspect a particulièrement été analysé : la dernière descente pour rejoindre la ligne d’arrivée. « Il était important de la reconnaître car elle technique et très longue », atteste le sélectionneur.

Quant au long, selon lui, un aspect sera primordial : la gestion de l’effort. « La course est faite pour des coureurs très à l’aise dans le dénivelé. Il y a presque 6 000 mètres de dénivelé positif pour 85 kilomètres, mais il faut compter qu’aux deux tiers de la course, il y a quatorze kilomètres de plat. Donc ça veut dire qu’il y a 6 000 m de D+ sur 70 km. Il faudra donc énormément travailler le dénivelé, autant en monter, qu’en descente car elles sont très exigeantes au niveau musculaire. Il faudra aussi savoir être relâché et savoir être très patient dans la course. Tous ceux qui partiront très vite au départ, on ne les verra pas à l’arrivée. »

Des descentes techniques et longues sur ces Championnats du monde de trail 2023

Acclimatation, alimentation et logistique à anticiper

En raison du lieu, la préparation sera plus simple que l’an dernier et les championnats du monde en Thaïlande. Non seulement le terrain sera similaire aux Alpes françaises – « On a tout ce qu’il faut pour s’entraîner. On arrive à trouver des similitudes. », assure Adrien Séguret – mais la logistique sera aussi plus facile à gérer. « On n’a pas besoin de partir trop tôt à Innsbruck. Il n’y a pas de décalage horaire et c’est le même climat que chez nous. »

En plus de la reconnaissance du parcours, l’équipe de France a repéré les lieux. « On a testé deux, trois petits restaurants de qualité et bon marché pour ne pas faire d’erreurs au niveau alimentaire. » Seul le logement sera découvert début juin. « Ce ne sont pas les fédérations qui choisissent. C’est l’organisation qui se charge d’attribuer des hôtels à chaque délégation. On ne sait pas encore dans quel hôtel on sera, mais il sera localisé à Innsbruck ou Neustift, qui est juste à côté et où sera donné le départ du long et l’arrivée du court. Quoi qu’il en soit, on sera relativement bien placé. » Et pour assurer les déplacements entre les deux communes après un voyage en train, « on louera 2 voitures sur place. Ce sera pour assurer les ravitaillements aussi. »

La semaine prochaine, l’équipe de France, au complet cette fois-ci, a rendez-vous dans le Cantal pour un stage. Certains coureurs comme Manon Bohard feront une reconnaissance à Innsbruck mi-mai et d’autres la semaine précédant les Mondiaux. Une chose est sûre, les championnats du monde sont maintenant dans toutes les têtes !


décembre, 2024

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