Tsuyoshi Kaburaki fait partit également du team The North Face, il nous confie ses impressions sur la course avec la sagesse Japonaise.
Il incarne sans doute la mondialisation de l’UTMB dès 2007 avec une première participation et une découverte de ce Tour du Mont Blanc.
Il se classera 12ème en 24h24min25s.
L’année suivante, il va faire la course aux avant postes et échouer à une marche du podium, 4ème en 23h10min.
On le reconnaît facilement avec sa visière vissée sur la tête mais surtout aux nombreuses bandes de couleurs apposées sur ses jambes, le Kinesio Taping (permet de résoudre les désordres musculaires, tendineux, ligamentaires et circulatoires).
Il continue d’apprendre et de mieux connaître la course en 2009, il sera alors le premier Japonais à monter sur le podium avec une magnifique troisième place en 22h48min.
En 2011, il a terminé 3ème de The North Face 100KM en Chine, 5ème de la Western States à un peu plus de 33 minutes du vainqueur Kilian Jornet et 3ème du 78km du Swiss Alpine à Davos.
Tsuyoshi fera partit des coureurs à surveiller, sans doute pas dans le Top 10 dès le départ mais sans doute très bien classé à Chamonix.
Il est aussi l’organisateur du Kanna Moutain Run au Japon (course jumelée avec le Nivolet-Revard).
1/ Comment as tu préparé cette édition 2011 ?
Comme chaque course, j’ai commencé par m’entraîner dans une région montagneuse du Japon et dans d’autres pays.
J’ai participé à plusieurs courses qui s’intègrent dans ma préparation de cet Ultra.
2/ Quel est ton meilleur souvenir sur la course ?
Un de mes meilleurs souvenirs reste la course de 2009 et le duel avec Sébastien Chaigneau
Il était à la seconde place et je suis progressivement revenu sur lui dans les 30 derniers kilomètres.
Bien que je sois resté à la troisième place, nous sommes devenus depuis de très bons amis.
(NDLR : l’écart de 30 minutes au grand Col ferret n’était plus que de 4 minutes à Bovine et de 6 minutes à La Flégère ce qui avait offert au public un final palpitant).
3/ Quel est ton plus mauvais souvenir de cette course ?
Mon plus mauvais souvenir, est l’annulation de la course en 2010 en raison du mauvais temps.
Je sais qu’ils ne pouvaient pas faire autrement, mais cela m’a choqué.
4/ A quoi penses tu quand tu coures ?
Lorsque je suis dans une course je reste très concentré.
Even if I’m under a hard situation, I dare to enjoy the tough time.
Et même si je suis dans une situation difficile, j’essaye quand même d’apprécier ce moment.
5/ Quels conseils peux tu donner aux participants pour aller au bout de cette aventure (pendant la course) ?
Bien que nous nous retrouvions dans une des courses les plus difficiles, il faut prendre le temps d’observer les beaux paysages des Alpes, comme si on était dans un voyage.
6/ Que fais tu la dernière semaine ?
La semaine de la course, j’aime rencontrer des gens, d’autres coureurs.
Parler et échanger avec eux me permet de me « délivrer » du stress de l’UTMB.
Ces derniers jours, il faisait très chaud et il est difficile de trouver la motivation pour aller s’entraîner.
7/ De quoi rêves-tu ?
J’espère juste une chose, donner le meilleur de moi même et être au mieux de mes capacités physiques et mentales.
Et ainsi j’espère franchir la ligne d’arrivée à la meilleure position.
Retrouvez demain l’Américaine Krissy Moehl puis jeudi Kilian Jornet.
Par Fred Bousseau – © photo Fred Bousseau
décembre, 2024
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