Depuis quelques années, l’offre de stages de Trails a considérablement augmenté, proposant tous types de formules allant du simple stage de 2 jours (en montagne, à la mer, en plaine ou à l’étranger), aux stages longues durées, en passant par les inévitables stages de reconnaissance.
Trails Endurance Mag présente les offres référencées sur le marché et apporte quelques réponses aux questions que vous pourriez vous poser avant de vous engager.
Pourquoi et quand faire un stage de Trail ?
On peut envisager de faire un stage pour plusieurs raisons.
La première qui vient à l’idée est évidemment pour l’apprentissage et la progression dans le but de préparer un ou plusieurs objectifs de sa saison ….et c’est le cas.
Le printemps est la bonne saison pour préparer sa saison, partir sur de bonnes bases et ne pas commettre d’erreur pour la suite, notamment au niveau du sur-entraînement.
certains stages permettent aussi d’évaluer ses capacités physiques et physiologiques et de pouvoir adapter ses entraînements à ses objectifs, son potentiel de progression et ses contraintes personnelles (familiales, professionnelles…).
Lors d’un stage, on va se retrouver avec d’autres coureurs, on va sortir de « ses petites habitudes » d’entraînements, on va casser ses automatismes et aussi faire tomber certaines idées reçues sur l’entraînement, la récupération, la nutrition…
La seconde motivation peut être de se retrouver dans un milieu où l’on n’a pas forcément l’habitude d’évoluer : il est utile pour un coureur de plaine peu habitué à effectuer du dénivelé ou de longues descentes d’aller préparer son corps à ce type d’effort en prévision d’une épreuve programmée. Courir en descente ou sur un sentier escarpé, ça s’apprend, tout comme on apprend à courir sur le plat, développer sa foulée sur une piste.
Ce sont 2 choses différentes, mais chacune contribue à la progression du coureur.
Enfin, un stage permet de programmer « un bloc » de volume sur 2 ou 3 jours et donc de ne se consacrer qu’à sa préparation.
Si l’objectif du stage peut être physiologique, un troisième argument pour se lancer dans un tel stage peut relever d’aspects plus psychologiques, complémentaires : apprendre à se connaître un peu plus, aborder sans appréhension de nouveaux terrains, entrevoir les marges de progression que l’on peut envisager.
Les échanges ayant lieu au cours du stage peuvent permettre également d’améliorer les aspects psychologiques d’avant course : alimentation, sommeil, petit équipement…
Dans tous les cas, il ne faut pas oublier de joindre l’utile à l’agréable : un stage permet aussi de découvrir une région, sa gastronomie, d’autres coureurs, c’est pourquoi il faut privilégier les stages entre 6 et 10 coureurs pour éviter la formation de sous groupes.
Ne pas avoir peur !
Il ne faut pas croire, que le stage auquel vous allez vous inscrire va ressembler à un stage commando.
La majorité des rassemblements sont encadrés par des professionnels qui sont aussi des coureurs.
La notion de plaisir est essentielle et ces personnes diplômées connaissent le terrain où elles vous conduiront et savent s’adapter et proposer des solutions face aux imprévus et aux différences de niveaux.
Les stages ne sont pas des compétitions, il ne faut pas croire que l’on va partir chaque matin avec un dossard virtuel sur le torse, on est là pour courir, faire du dénivelé, apprendre à descendre, apprendre à utiliser les bâtons…. mais aussi admirer le paysage et partager des moments de convivialité.
A qui s’adressent-ils ?
Tous les coureurs peuvent « s’offrir » un stage.
Chacun y trouvera un détail, un conseil selon son niveau et ses envies.
Evidemment, on ne va pas s’inscrire à un stage perfectionnement si l’on n’a pas fait de sport depuis 2 ans.
Aujourd’hui le choix est assez large, on pourra facilement trouver « un stage à son pied » selon ses objectifs, ses envies, ses motivations et ses moyens.
Un débutant verra forcément des progrès significatifs et ses performances améliorées.
Un coureur plus aguerri viendra pour augmenter sa charge d’entraînement mais quelques conseils pourront aussi être un déclic pour qu’il progresse !!
Certains stages peuvent permettre de faire un gros bloc de volume en situation (certaines personnes font même 2 stages au même endroit), mais il ne faut pas négliger le côté psychologique pour d’autres qui participent à des reconnaissances (sans doute aussi), pour se rassurer et pour qu’on leur dise « tu peux devenir Finisher… ».
La réglementation qui s’applique :
L’encadrement des stages de Trails doit être effectué, à partir du moment où il y a rémunération, par des personnes diplômées (Brevet d’Etat).
Dans le cadre, d’une pratique de l’activité en milieu spécifique (milieu montagnard), seuls les titulaires du Diplôme Alpinisme (Guide de Haute Montagne ou Accompagnateur en Moyenne Montagne) peuvent encadrer ces stages, avec maintenant un module supplémentaire UF 5 consacré à l’entraînement.
Ce dernier est sous leur responsabilité, ils ont pour cela souscrit une assurance et doivent être à jour dans leur formation.
Les titulaires du Brevet d’Etat d’Athlétisme peuvent encadrer des stages dans la limite des prérogatives attribuées au diplôme et ne peuvent donc encadrer en montagne seuls.
Concernant les athlètes / traileurs, s’ils ne sont pas reconnus en tant qu’éducateurs sportifs (inscrits auprès de Jeunesse et Sport), ils ne peuvent encadrer les stages contre rémunération, leur présence permet d’apporter aux stagiaires un partage, un échange et quelques conseils, basés sur leur expérience.
Ils peuvent aussi intervenir pour faire tester du matériel s’ils sont en contrat avec une marque.
(Réalisé en collaboration avec le Ministère des Sports).
Les principaux stages 2016 – Stages Trail 2016
5ème ELEMENT
COUREURS SANS FRONTIERES
STAGES TRAIL PYRÉNÉES
UCPA Argentière
VIBREZ MONTAGNE
OPTISPORT
TRAVERSEE HAUTE CHAINE JURA
DAHU ARIEGEOIS
GR20 ALTRE CIME
STAGE SPORTIF ADEVSPORT
THIERRY GALINDO
LES SAISIES
Par Fred Bousseau – © Fred Bousseau
décembre, 2024
type d'évènement:
Tous
Emplacement de l'événement:
Tous
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