Spécial 20 ans UTMB – 2012 – Un parcours 100% français !

Pour sa 10^e édition, et du fait de conditions météo détériorées, l’édition 2012 de l’UTMB va proposer un nouveau tracé évitant les points hauts, enneigés, et ne visitant que le territoire français….

Organiser un évènement outdoor, qui plus est en montagne, avec ses conditions changeantes, impose aux organisateurs d’anticiper la météo et de s’adapter, quitte à modifier un parcours, pour la sécurité de toutes les parties prenantes de l’évènement. Après l’édition 2010 tronquée en cours de route, l’édition 2012 de l’UTMB va elle-aussi être bouleversée par les conditions météo, et un nouveau parcours annoncé et proposé en amont du départ.

Neige, grand froid et vent violent

« Nous ne pouvons pas faire passer le peloton de coureurs au niveau du Col de la Seigne en toute sérénité et sécurité. Sur cette section et au-dessus de 2000m d’altitude, on nous annonce plus de 15 cm de neige, du grand froid, du grand vent. Et pour quitter l’Italie, il faudrait emprunter le Grand Col Ferret : or les conditions sont encore pires à cet endroit » explique à l’époque Catherine Poletti pour justifier ce choix, raisonnable.

Le parcours de repli, 100% français, imaginé par l’organisation dans la nuit précédant le départ fait alors 100Km, pour 6000m D+. Il propose une première partie inchangée jusqu’à La Balme. Ensuite, les coureurs passeront sous le col du Joly, redescendront vers les Contamines, puis prendront la direction de La Vilette, Bellevue, Les Houches. Ils emprunteront ensuite le petit Balcon Sud, passeront par Tré lé Champs, et se dirigeront vers l’arrivée à Chamonix via Argentière et le Petit Balcon Nord.

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Première victoire de François d’Haene

Pour l’occasion, un jeune Français décroche les lauriers, en 10h32. Un certain François d’Haene, qui, depuis, détient avec Kilian Jornet le record de victoires sur l’UTMB  !  Et chez les filles, Lizzy Hawker remporte la course pour la 5^e fois en 12h32, record inégalé à ce jour !

L’histoire retiendra que cet épisode de repli forcera les organisateurs à « travailler de façon plus claire pour les éditions suivantes sur les parcours de repli, et surtout anticiper le transfert de logistique nécessaire à ce plan B » explique aujourd’hui Catherine Poletti. « Car tracer un chemin différent, c’est une chose. Mais redéployer les bénévoles sur les points d’un parcours qui n’est pas le même, c’est une autre histoire … » Et depuis cette édition 2012 le parcours de repli « officiel » fait bien 100 miles !

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Sélection Matériel pour l’UTMB 2023