Le succès populaire de l’évènement aidant, les organisateurs de l’UTMB ont proposé en 2009 une 3e course au programme de l’UTMB ; elle s’appellera Sur les Traces des Ducs de Savoie, et restera dans la mémoire collective comme « la TDS ».
En 2008, les 4400 dossards mis en jeu sur l’UTMB et la CCC partent en huit minutes, sur internet, faisant son lot de recalés et de mécontents. Face à cette forte demande, mais aussi au désir de Bourg-Saint-Maurice de « profiter » elle-aussi du passage de l’UTMB, une nouvelle course est proposée, qui permettait d’aller explorer la partie savoyarde et le Beaufortain. Cela a donné lieu à une course plus sauvage, avec plus d’autonomie, la TDS. Le Beaufortain et la partie savoyarde du pays du Mont Blanc sont des sites grandioses. La TDS rimera avec authenticité et rudesse.
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L’épreuve la plus technique et la plus sauvage de la semaine
La TDS est à l’image de ces seconds rôles au cinéma : discrets, mais indispensables à la réussite du film. Au cœur de la semaine folle de l’UTMB Mont Blanc©, où se succèdent les compétitions, les champion(-ne)s et les exploits, la TDS attire en effet assez peu les projecteurs sur elle ; placée en début de semaine, on en oublie vite ses héros, lorsque la fureur de la fin de semaine balaie tout sur son passage. Mais sans la TDS©, la semaine chamoniarde n’aurait pas du tout la même saveur, et l’évènement serait sans aucun doute moins iconique !
La TDS© est sans doute la plus technique, la plus sauvage, et sans doute la plus difficile des courses de la semaine. Tellement « rugueuse » qu’on hésite à venir s’y frotter. Nombreux sont ceux à penser en effet qu’il faut davantage de mérite pour terminer une TDS© qu’un UTMB©, beaucoup plus roulant que l’épreuve faisant la liaison entre Val d’Aoste et Beaufortain.
Au départ de Courmayeur, ce sont donc 145 km et 9100 D+ très « qualitatifs », dirons-nous, qui seront proposés aux coureurs. Le col du Petit Saint Bernard, la montée au passeur de Pralognan (2 000m D+ d’un coup), la descente jusqu’au Cormet de Roselend, la remontée par le Pas d’Outray, puis le mont Vorès, le col du Joly et le Col du Tricot seront autant de « points chauds » du parcours.
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Une ambiance en retrait de la civilisation
Si la TDS© n’a pas la dimension officielle d’un 100 miles, son niveau d’exigence est sans doute bien plus élevée, le tout dans une ambiance hors du commun, comme en retrait de la civilisation. Une atmosphère et des panoramas qu’on ne retrouve sur aucune autre course de l’UTMB Mont Blanc©, et qui séduit les plus « rugueux » des athlètes du plateau. Benoît Girondel, s’y était aligné en 2022, parce que « le niveau de difficulté lui plaisait ». Venant d’un double vainqueur du Grand Raid de la Réunion, on appréciera… Patrick Bohard s’était imposé sur la première édition, 12 ans avant sa fille Manon. « La TDS m’a rassuré sur ma capacité à aller au bout d’un effort de 24 heures. C’est à partir de ce moment-là que j’ai senti que j’avais la maturité et la robustesse pour tenter du plus long » expliquera l’athlète Jurassien. Après lui, de grands noms s’y sont révélés, et certains s’en sont servis de tremplin pour aller ensuite appréhender l’UTMB. Dawa Sherpa, Xavier Thévenard, Michel Lanne, Pau Capell, Pablo Villa, Ludovic Pommeret, ou Mimmi Kotka, Audrey Tanguy, Nathalie Mauclair, Andrea Huser chez les filles ont un jour inscrit leur nom au palmarès de la TDS.
Si elle ne rapporte pas de Running Stones, la TDS vous apportera sans doute bien d’autres sensations et satisfactions !
Photos Christophe Pallot, Marta Bacardit, Franck Oddoux pour UTMB Mont Blanc
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décembre, 2024
type d'évènement:
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Emplacement de l'événement:
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