On a testé TheROCKER, la première chaussure de SATISFY

TheROCKER c’est la toute première chaussure de SATISFY. Logique. Au-delà de la hype autour de la plus américaine des marques françaises, on a voulu y mettre notre nez. Ou plutôt nos pieds. On vous donne notre premier avis sur cette chaussure tant attendue.

On commence par le début. Lorsque nous avons reçu la paire, une fois l’unboxing passé (sympa comme tout d’ailleurs, mais on en attendait pas moins de SATISFY), on a chaussé nos pompes. Mais on s’est vite rendu compte que quelque chose ne fonctionnait pas. En effet, bien calé entre deux tailles US, nous avons visé trop petit. Donc notre premier conseil, c’est de bien choisir votre taille. Et comme toujours, avant même de parcourir ce texte, on vous conseille d’essayer une paire, rien ne vaut mieux qu’un bon test magasin pour se faire un premier avis avant d’embraser les sentiers. Ceci étant dit, ne partez pas non plus sur du oversize ! Car, toute proportion gardée, TheROCKER doit être portée prêt du pied. On a volontairement conçue une chaussure au fit précis pour une sensation proche du chausson, au plus proche du pied. Nous lâchait l’équipe Footwear SATISFY durant l’UTMB. Le « toe to box » est volontairement confortable, peut-être un tout petit peu plus large que certaines marques européennes, pour permettre une pose de pied la plus naturelle possible. En revanche nous voulions un vrai fit, quelque chose qui épouse le pied, pour qu’il n’y ai aucun frottement à l’intérieur de la chaussure. Toujours l’équipe FTW, qui pose les bases.

Notre avis

Vous le savez, chez Trails Endurance on aime les choses carrées, surtout en matière de test. Voici donc notre avis aussi transparent que possible. On était vraiment curieux de découvrir ce premier produit FTW de la marque, ça on vous l’a déjà dit, mais pourquoi ? Et bien parce que SATSIFY intrigue avec ses produits textiles et accessoires jusqu’ici, mais surtout parce que dans le milieu on dit souvent que « ne devient pas chausseur pertinent qui veut ». C’est un métier à part entière et ce n’est pas pour rien si les grands du marché restent les grands. Nous avions donc peu d’attente et beaucoup de curiosité avant de chausser cette TheROCKER.

Comme toujours, bien qu’elle souhaite votre bonheur pour vous voir revenir taper au carreau ou à la pop-up du site, une marque ne rechignera pas à vous vendre un produit le plus possible. C’est humain, bien ancrée dans notre société, mais ce n’est pas le sujet ici. Non. Nous allons vous parler de typologie d’usage, de fonctionnalités produit et aussi de nos émotions avec, parce que oui ça compte.

TheROCKER. Où. Quoi. Comment.

TheROCKER ce n’est pas la chaussure idéale pour battre Jimmy Gressier sur le tartan. Ni celle taillée pour suivre Kilian Jornet en haut du Mont Blanc. C’est clairement une chaussure « all terrain » comme l’a nommé la marque . Un produit Road to trail, oui, par sa versatilité du sentier à la route, mais sans les limitations qu’on pourrait y incomber., et donc plutôt une chaussure d’ultra. Vous n’aurez pas à vous souciez de l’accroche sous vos pieds. La semelle extérieure a été conçue en partenariat avec une certaine marque italienne Vibram, on ne sait pas si vous connaissez ? Ça paraît étrange au début, mais ici tous les crampons sont ronds. Inhabituel. Pour autant, les « Traction lug » ne vous mettent pas en défaut, au contraire, c’est pour nous l’une des forces principales de cette chaussure. Nous avons couru avec dans le Vercors par temps très sec cet été, mais aussi en single technique et bien gras à Chamonix pendant l’UTMB, donc pour du « vrai trail running », mais aussi dans les monts du lyonnais en forêt et en plein cœur de Lyon. Pas de doute, il y a de quoi s’élever sereinement et de quoi dévaler à toute berzingue sur de nombreux terrains. L’accroche accroche, l’adhérence adhère.

Amorti / Confort

Lorsque nous avons eu la chaussure entre les mains pour la première fois, nous nous sommes tout de suite dit qu’il fallait voir ce que donne le combo entre des tractions lug « durs » et une semelle intermédiaire plutôt plus molle qu’à l’ordinaire en trail running. Et c’est peut être sur cet aspect que TheROCKER n’est à nos yeux pas taillée pour du Skyrunning ultra technique. Explication. Déjà dotée d’un « toe to box » généreux, la semelle intermédiaire est large sous le talon. Nous n’avons pas vécu cela pour le moment, mais on imagine bien cette particularité comme pouvant être limitante dans un pierrier ou un passage très technique. En revanche, lorsque l’on court sur les autres terrains, on sent vraiment que l’on pose le pied à plat et que cet étonnant combo mousse EVA / traction lug est agréable, et confortable. Pas besoin d’être un kenyan.. Oups, on va sûrement changer de référence désormais. Pas besoin d’être Jim Wamsley pour rebondir sur les chemins. Cette chaussure est étonnante on vous dit. Elle conviendra à tous les coureurs en quête d’amorti, de confort général, de maintien de pied. Bref, les pré requis indispensables pour aller au bout d’un ultra. Dans notre language à nous, on dirait donc que TheROCKER a tout d’une chaussure Ultra / Tracks. Elle est taillée pour les courses longues distances moyennement techniques, comme une Western States Endurance par exemple. Comme vous dirait Brice le fondateur de la marque, « c’est une chaussure idéale pour finir une course ».

En trois mots ? Performantes, intuitives, rebondissantes. Je n’avais jamais vu ni essayé de crampons circulaires comme ceux-ci. J’adore vraiment le rocker et la semelle. Je les ai également utilisé pour faire des choses plus rapides, et j’aime beaucoup le rapport entre le rembourrage souple et la réactivité. » nous glissait à Chamonix Stian Dahl Sommerseth, athlète professionnel SATISFY et vainqueur du récent Eiger Ultra Trail by UTMB 2025.

La question fatidique – le prix

« Elle doit coûter au moins 1000 euros » nous a t on glissé dans les rues de Chamonix cet été. Fantasme légitime, nous en convenons, mais point réel. Nous nous étions nous aussi posé la question : mais à combien cette chaussure SATISFY va t-elle sortir ? Et bien on le sait maintenant. 260 euros. Ce n’est pas pas cher, c’est sûr. Mais ce n’est pas non plus trois fois le prix. Le reste, c’est à vous d’en décider.

Conseils avant achat

Une fois n’est pas coutume, on vous conseille de chausser TheROCKER comme tout autre modèle de n’importe qu’elle marque avant de passer à l’achat. Ici, prenez bien le temps d’ajuster le lacage pour placer votre pied. Le fit est particulier, notamment parce que le mesh est peu extensible. Il est possible que dans les premiers instants du chaussage vous vous sentiez coincé. On vous le dit car c’est ce qui s’est passé pour nous. Prenez donc le temps de desserrer les lacets pour glisser votre pied sans effort avant de l’ajuster à votre pied. Une fois bien ajustée, TheROCKER est comme un gant, on ne fait qu’un avec elle et le fit précis devient un sacré atout.

Conclusion 

Foam et SATISFY ont fait du très bon boulot. Pour vos runs matinaux dans les rues pavées et les pots d échappements, sur les quais, ou bien au contraire sur les sentiers au grand air, TheROCKER couvre de nombreux terrains d’usage. C’est pour nous une belle entrée en matière pour la marque française. On a hâte d’en voir plus, et cela ne devrait pas tarder avec un autre produit footwear en 2026…

« La chaussure TheROCKER a été conçue et développée pour répondre aux exigences du trail longue distance dans le désert américain. Cependant, ses performances s’adaptent parfaitement à une grande variété de terrains techniques et vallonnés, des forêts alpines aux sentiers accidentés de l’arrière-pays. Comme tous les produits SATISFY, cette chaussure est un concentré d’innovation et chaque couche a été méticuleusement élaborée à partir de zéro, pour aboutir à un design véritablement unique en son genre. »

Brice Partouche, fondateur de SATISFY.

septembre, 2025

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