L’Euskal Trail une histoire d’amour qui dure dans le temps

L’Euskal Trail 2018 a encore rassemblé un sacré nombre de passionnés à Saint-Étienne de Baïgorry : 3 200 coureurs sur le week-end du 11 et 12 mai ! Sans compter les accompagnants et toutes les personnes qui gravitent dans et autour de l’organisation.

Présents sur place, nous avons pu assister au déroulement de la compétition et voir ce qu’il en était de l’Euskal Trail en 2018, non sans nous être entretenu avec l’organisatrice Pantxika Larramendy.

 

Euskal Trail 2018L’Euskal, ce sont deux jours sacrément intenses, si on ne compte que les jours de course. 2 x 25 km, 2 x 40 km, Ultra 130 km en solo ou en duo, 8 km duo féminin et 27 km nocturne. Des parcours aux dénivelés solides et aux parcours parfois techniques que viennent endurcir les conditions météos.

Retour sur l’histoire de la course

1997 : 21 ans déjà que l’événement est né. Au début, c’était une sorte de raid, constitué de 4 étapes de 40 km. C’était déjà en mai. Il y a eu ensuite une compétition soeur, l’Euskal Endurance, au mois de septembre. 

« Il y avait d’excellents coureurs qui y venaient », explique Pantxika. « La course faisait partie du challenge Salomon-Endurance. Mais nous l’avons arrêtée car cela nous faisait remettre le couvert une autre fois dans l’année. Il fallait solliciter à nouveau les gens et nous n’avions pas le temps de nous pauser qu’il fallait déjà prévoir le second rendez-vous… En plus, c’était devenu élitiste, et ce n’était pas la philosophie que nous souhaitions pour l’Euskal »

 

La compétition telle qu’elle existe aujourd’hui s’est donc construite au fil des ans. Le parcours est le même qu’en 2017 et ce depuis 3-4 ans, même si des portions évoluent. Il y a toujours de très bons coureurs qui viennent. 

Euskal Trail 2018Au départ de tout ça, il y avait 4 copains, maintenant, il n’y a pas moins de 420 bénévoles, tous utiles pour accueillir 3 200 participants de cette année. Le passage d’autant de monde dans la vallée a forcément un impact économique : nuitées, campings, restaurations, commerces… 

« L’année dernière, on a chiffré à 470 000 € de retombées pendant pour ce week-end », explique Pantxika. « Cette année, ce sera sans doute plus car il y avait plus de concurrents ».

 

Malgré tout, il faut d’important moyens pour accueillir les coureurs, les familles, les professionnels et tous ceux qui travaillent sur l’Euskal. « Sans l’aide des communes et des mairies, ce ne serait pas possible », précise-t-elle. « Ils mettent des locaux à disposition, les employés rendent service, la gendarmerie surveille la circulation autour de Baïgorry, des bénévoles sont à l’entrée… Il faut dire que le centre est coupé pendant 3 jours ! ».

 

Et les habitants ? Ils sont habitués désormais, on leur filtre l’accès, et ils comprennent ce qu’il se passe ici. Mais il se passe quoi pour que le succès se confirme d’année en année ? Une compétition en duo qui a les faveurs du public, avec tout cet aspect de partage, de soutien et beaucoup d’émotion aux arrivées.
Un paysage superbe et une nature en éveil au printemps, avec potentiellement une météo qui peut rendre l’épreuve épique… Une organisation bien calée, qui ne s’arrête pas pendant trois jours. Le tout baignant dans une atmosphère bien particulière.
A l’Euskal, on y débute quelques fois le trail. Bien souvent, on y revient.

SITE DE LA COURSE ICI

 

Par Mathieu BERTOS

Euskal Trail - Pays BAsque

décembre, 2024

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