Julien Chorier (Salomon) sera dimanche 8 décembre à 0 heure, sur la ligne de départ du 75 km de la SaintéLyon 2013 en compagnie de 7000 autres traileurs. Ils vont évoluer entre Saint-Étienne et Lyon sur un sol enneigé sur certains secteurs et accumuler 1 800 mètres de dénivelé positif.
Un ultra trail que Julien Chorier juge très différent des autres :
” Ses spécificités sont nombreuses, avec ses 60 ans d’ancienneté, sa popularité, son parcours assez roulant 50 % sentiers et 50 % routes entre 2 grandes villes et son départ à minuit qui en fait une course entièrement nocturne. S’ajoutent en prime des conditions climatiques et nivologiques de début décembre qui à l’exemple de celles prévues ce week-end ne sont pas toujours faciles. Une course vraiment à part !”
“un top 5 serait vraiment parfait”
Julien Chorier a déjà couru la Saintélyon en 2006, lors de ses débuts en trail long. Manquant totalement d’expérience, il est parti trop vite sur la première section, erreur qu’il a payée à mi-parcours avant de finir très difficilement. Il a néanmoins terminé 7ème.
La Saintélyon est pour Julien Chorier une course très rapide pour laquelle il a du retravailler la vitesse. Il se sent plus à l’aise sur des distances entre 100 et 160 km. ” La préparation s’est bien passée. J’ai fait deux 2 semaines un peu plus intenses à Rodrigues et à la Réunion. Le climat n’est pas le même mais cela m’a permis de bien m’entraîner avec les clubs, associations et coureurs locaux. Mon premier objectif est déjà de retrouver de bonnes sensations de course que j’ai tendance à perdre sur les parcours en montagne qui demandent de privilégier dans leur préparation le travail de volume et de dénivelé au détriment de la vitesse. Vu le plateau présent cette année sur la Saintélyon, un top 5 serait vraiment parfait et… un top 10 déjà bien ! ”
Présentation du bilan de l’étude socio économique sur le trail.
Julien Chorier aura l’occasion samedi soir à 20 heures au palais des sports de Saint-Etienne (en attendant le départ de la course), de parler de l’étude socio-économique sur le trail à laquelle il a participé en compagnie d’Anne Valéro, Bruno Chevallet et Thierry Suchet. ” Notre volonté a été de contribuer au développement d’un éco-système autour du trail. La complémentarité de nos parcours et expériences nous a permis de lancer cette première étude, qui est riche d’enseignements mais qui n’est pas une fin en soi. Elle est le début d’un travail que nous lançons avec toutes celles et ceux qui voudront nous rejoindre dans notre Think Tank Trail – TTT (groupe de réflexion sur le Trail). De nombreuses études ont eu trait à la pratique du trail, mais quand nous nous retrouvions pour parler du modèle économique autour du trail, bien peu d’études, voire même aucune, n’avait abordé ce sujet. Or, aujourd’hui, sans un équilibre économique pour financer la pratique du trail en compétition, il n’est guère possible de pouvoir se consacrer pleinement à ce sport. Cette étude quantitative, enrichie d’une étude qualitative lors de l’UTMB® 2013 nous apporte des éléments concrets sur la réalité socio-économique de ce sport. Il est intéressant de voir qu’il y a non seulement une économie autour du trail, mais surtout des valeurs, autant d’éléments qui peuvent convaincre des partenaires économiques d’accompagner des compétiteurs et des clubs de trail. La plus-value sociétale générée par les valeurs et l’image du trail n’était guère quantifiable. Nombre de partenaires potentiels ne savaient pas comment valoriser au mieux un partenariat avec un compétiteur ou une compétitrice. “
novembre, 2024
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