La seconde édition du Défi Yayos Vertical a consacré un adepte des grimpettes. L’Ardéchois d’adoption Bruno Saulet s’est en plus payé le luxe de retrancher deux petites secondes au record établi l’an dernier par Benoit Girondel (Team Asics France).
600 mètres de dénivelé positif à avaler en moins de 2kilomètres de distance, le Pas du Touet à Peyrus est connu de tous les amateurs de dénivelé positif de la région valentinoise. Les moines qui l’empruntaient au siècle dernier pour rejoindre l’abbaye de Léoncel n’avaient certainement jamais songé à se chronométrer, l’association Yayos, si . Depuis le village de Peyrus pas un mètre de plat et encore moins de descente. De la montée, encore de la montée, rien que de la montée avant d’atteindre le sommet des falaises entourant le cirque des Limouches et son point de vue unique quoique un peu couvert en ce samedi d’avril. Adeptes du genre ou simples coureurs du dimanche en quête de nouvelles sensations, traileurs confirmés ou même finishers du marathon de Paris il y a 6 jours comme le Romanais Jérémy Moulai, tous les participants du jour avaient un point commun : une certaine appréhension au pied du mur. Benoît Girondel (Asiccs) absent pour raisons professionnelles, Estel Courtial blessé et Renaud Rouanet absent, le champ libre était laissé aux “seconds couteaux”, Mais l’invité de dernière minute, le globe-trotter à vélo, Bruno Saulet n’a pas trainé en route et s’adjuge sans contestation la victoire de cette édition 2016. Très à l’aise dans les ascensions brutes et autres kilomètres verticaux, le sociétaire d’Annonay Jogging a donc atteint le sommet en 18 minutes et 35 petites secondes, soit plus d’une minute d’avance sur son dauphin du jour, Quentin Jacquamet , le Valentinois ayant pourtant amélioré son temps de l’an passé d’une minute trente. Second en 2015, Benoît Dupraz réalise quasiment le même temps que l’an passé mais recule d’une place.
En 23min43, l’Echirolloise Aurélia Peter remporte le classement féminin avec 15 petites secondes d’avance sur Jeanne Peyron (Macadam 07) et une marge plus confortable sur la Savoyarde Laure Chardin. Ils étaient une centaine à avoir relevé le défi d’une épreuve appelée à grandir encore, avec peut-être un jour l’organisation d’une grimpée par saison. La version hivernale et enneigée au mois de janvier pourrait s’avérer piquante, celle du mois d’Août en plein cagnard aussi : chiche ?
Luc Micoud
Crédit photos: organisation.
octobre, 2024
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