Beau succès pour le Belledone Gelon Raidlight Trail

Un beau succès et surtout des trailers heureux au départ et à l’arrivée sous un beau soleil, tel est le tableau final de cette édition du Belledone Gelon Trail.
Une édition qui ne fut pas avare en neige non plus, puisque le manteau blanc était encore très épais sur l’essentiel du parcours.
Cependant, grâce à une nuit très froide et un gros travail de damage, le parcours permettait souvent des appuis à peu près sûrs.
Il était agrémenté également de très beaux panoramas sur la chaîne de Belledone, bien visible en ce dimanche, en alternance avec des zones forestières.

Les 30 kilomètres de l’épreuve principale comptaient tout de même un dénivelé conséquent,1200 m, réparti en plusieurs grosses bosses et autres petites montées.
De quoi faire chauffer les mollets tout de même.
A ce jeu, c’est Alexandre Daum, très en vue en ce début de saison, qui a fait parler la poudre, notamment dans les portions les moins poudreuses justement, pour s’imposer en 2h52min.
Il devance Michael Blanchard, 2h56min et Aurélien Brun, 3h pile.
On notera la 4e place de Julien Chorier.

"Le parcours était très agréable et la neige assez dure à certains endroits pour vraiment "envoyer".
C’est sur ces portions que j’ai attaqué pour faire la différence, ensuite j’ai serré les dents sur les zones de poudreuse. C’est de bon augure. Ma saison sera axée sur quelques gros rendez-vous, comme la 6000 D et se terminera aux Templiers. J’ai terminé 20e l’an passé et je vais essayer de faire mieux, même si ce n’est pas une course facile pour un montagnard comme moi." confiait Alexandre, sociétaire du Team Terre de Running RonHill.

Chez les filles, Caroline Chaverod a très nettement dominé les débats, pour s’imposer en 3h42, en prenant tout de même la 12e place du scratch.
L’italienne, victorieuse notamment du Tor des Géants l’an passé, Francesca Canepa, de Courmayeur  prend la 2e place en 3h56  et Laure Pion complète le podium.

Enfin on notera sur le 14 kilomètre les victoires de Frédéric Thérisod et d’Elsa Gallay.

Sylvain Bazin – Crédit Laurent Llopis.