Cathy Dubois, 44 ans, sera l’une des favorites discrètes de cette 64ème édition de la doyenne.
Vainqueur de La Saintélyon en 2007 et 2012, 2nde en 2008 et 2009, elle s’est aussi illustrée avec une 3ème place à l’UTMB® 2008, une 3ème place au Grand Raid 2010 et une 3ème place à la CCC 2011.
Membre du Team Asics Trail et du Team Tecnica, elle a quitté le milieu en 2012.
Après 5 ans d’absence elle revient sur une course qui lui tient à cœur et qui se déroule dans sa ville natale.
Motivée, préparée elle va faire jouer son expérience pour en découdre avec de la fraîcheur et l’envie de ne pas décevoir.
Rencontre avec l’énergique et attachante chef d’entreprise, sportive et maman.
Que deviens tu ? en 2011 tu parlais de vouloir te consacrer à un projet personnel et professionnel ?
Oui, en effet depuis 2012 j’ai mis les baskets de côté pour m’investir dans ce projet professionnel, de monter une salle de fitness.
En 2012, j’ouvre mon 1er club l’Appart fitness à Crémieux (38) sur une surface de 1 700 m2.
En 2015, j’ouvre un second club à Beynost (01), 2 500 m2, plus de 2 500 adhérents et 20 employés.
Pendant ces 5 années je me suis investit dans ce projet jusqu’à revendre cette année le 1er club ce qui me permet de souffler un peu depuis la rentrée même si les aléas de la vie d’une entreprise réservent toujours des surprises et que depuis la rentrée je suis toujours bien occupée.
Je pense que je vais pouvoir trouver du temps en 2018 pour développer les activités outdoor au sein de ce club, il y a une vraie demande et ça me motive aussi pour m’y remettre.
Interview de 2011 à lire ICI
« Je me demande ce qui m’a pris » : Cathy Dubois
Pourquoi cette envie de revenir sur cette course 5 ans après ?
Je me demande ce qui m’a pris, j’avais déjà failli remettre un dossard en 2016, mais je n’étais pas prête.
C’est une course mythique, j’aime bien l’ambiance, les conditions météos ne me font pas peur et en plus c’est à Lyon, ma ville natale.
Le niveau est sans doute plus élevé qu’en 2012, le tracé a changé, c’est plus long avec un peu plus de dénivelé.
C’est aussi lié à une dynamique de groupe avec mon club, j’ai plusieurs adhérents qui vont faire la course, on s’entraîne ensemble, je leur ai donné quelques conseils et du coup le déclic est venu mi octobre.
De toute façon, je n’ai pas le goût pour m’entraîner et me faire mal seule, le groupe est une belle source de motivation.
Tu t’es préparé de façon sérieuse en affichant tes sorties sur les réseaux sociaux, as tu un objectif ?
Quel objectif ? (un petit temps de silence)…..je ne sais pas encore, même si je me dis qu’un Top 3 serait génial, un Top 8 j’accepterai aussi.
Depuis 1 mois ½ je m’entraîne même si j’ai toujours le même mon fonctionnement au quotidien, il a fallu que je chamboule un peu mon emploi du temps pour me préparer.
C’est une course qui se gagne à plus de 10 km/h, il faut courir en dessous de 7h pour prétendre au podium.
Je ne veux pas décevoir mon environnement, j’assume ce choix d’avoir pris un dossard et on verra.
La météo annoncée (neige et froid) me convient, j’ai peut-être pas fait assez de volume, je crains les douleurs musculaires en fin de course, mais je me dis, tu l’as voulu, tu y vas !
Ca se joue aussi au mental et je sais que c’est l’un de mes points forts (voir sa page facebook – tout est dit).
J’ai juste participé à une course il y a 3 semaine, le Jog iles, un 30km en 2h26′ ou je termine 4ème féminine.
« C’est un beau challenge à relever » : C. Dubois
Retrouve t-on les mêmes sensations qu’est ce qui est le plus dur ?
Je suis dans l’inconnu, par rapport à 2012 je ne sais pas trop ou j’en suis physiquement mais mentalement j’ai l’envie.
J’aime le long et l’endurance, je pense aussi que c’est génétique, j’ai parfois du mal à lancer la machine, au bout de 2-3 heures, je passe un cap et ça revient avec de la fraîcheur. J’avais déjà ces sensations par le passé, ça ne m’inquiète pas.
Si je fais une séance de fartleck j’ai parfois du mal à suivre mes coéquipiers, mais j’arrive à bien tenir une vitesse régulière dans le temps, il ne faudra pas s’affoler…c’est un beau challenge à relever.
Tu n’as pas fait de compétition pendant 5 ans, quel regard portes-tu sur la discipline ?
J’ai effectivement un peu perdu le fil, je ne suis pas resté connecté à ce milieu, j’avais même abandonné mon blog et ma page Facebook, remplacée par une page pro pour mon activité professionnelle.
Je trouve que la discipline reste très jeune, qu’il y a de plus en plus de retombées médiatiques, sans doute liées à l’émergence des réseaux sociaux, qu’il y a de plus en plus de coureurs et pas mal de création de courses.
On est dans une dynamique de bien être au niveau de la société, les gens prennent conscience qu’il faut bouger pour être bien dans son corps.
Des projets pour 2018 ?
Je vais déjà terminer cette Saintélyon et on en reparle la semaine prochaine !!!
Mais oui, j’ai vraiment envie de reprendre les sports outdoor mais je ne sais pas dans quelle discipline forcément, les raids multisport, les trails….à voir.
La course de Xavier Thévenard dans l’Ain – Ultra XTO1 m’intéresse, à voir quel format choisir.
En 2018, c’est aussi les 10 ans des gazelles, le team de 21 filles que l’on avait constitué en 2008, on est resté copine, on va essayer de refaire une course ensemble pour cet anniversaire.
Par Fred Bousseau – © Fred Bousseau – organisation et page Facebook de Cathy Dubois
UTMB 2010 : 10 questions à Cathy Dubois
décembre, 2024
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