Coup de fil à…Arthur Joyeux-Bouillon

Le week-end dernier, Arthur Joyeux-Bouillon a terminé 2^e de l’Istria 100 by UTMB (168 km ; 6 900 D+) en 18h46’54, derrière l’Américain Jim Walmsley, impitoyable ce jour-là. Nous lui avons passé un coup de fil pour revenir sur sa course.

Recueilli par Killian Tanguy

Arthur, es-tu satisfait de ta course ?

« J’avais 2 objectifs sur cette course : tester mes limites et me qualifier pour l’UTMB 2023 ; et les deux sont atteints. Donc oui, je suis satisfait ! »

Est-ce que tu t’es mieux senti que lors de la Transgrancanaria (8^e) ?

« J’avais fait une prépa aussi bonne, mais Istria, c’était le premier objectif de ma saison. J’avais donc fait en sorte de la préparer avec la Transgrancanaria, qui était plus une course de sortie d’hiver et de préparation pour Istria. Donc oui, je me suis senti un petit peu mieux malgré le fait que la veille et l’avant-veille de la course, j’ai eu un gros stress parce que j’avais le mollet complètement contracturé. Je ne pouvais plus le toucher tellement j’avais mal. Ça a mis un petit peu de piquant dans l’avant course, je ne savais même pas si j’allais pouvoir faire 10 kilomètres au départ. Mais coup de chance, je ne l’ai pas trop senti et puis une fois que c’était chaud, ça allait mieux. »

Jim Walmsley est arrivé avec plus d’une heure d’avance sur toi. Était-il imbattable ce week-end ?

« Pour en avoir parlé avec lui au début de la course, la fin du parcours était clairement faite pour lui. Au début, au 15e kilomètre, je ne le sentais pas très à l’aise sur la portion montagne. Par contre, au 100^e kilomètre, quand il est parti, j’ai directement compris. »

Comme tu le disais, avec cette 2^e place, tu obtiens ton ticket pour l’UTMB. C’est donc le prochain objectif principal de la saison ?

« Oui, tout à fait. Je m’en étais mis deux principaux cette année : l’Istria et l’UTMB. Le premier est réalisé. Maintenant, place au deuxième. Entre, il y aura le Trail 100 Andorra by UTMB fin juin (23 juin), parce que j’avais besoin de garder une course très montagneuse, qui est dans mon ADN. »

Tu as rejoint On running en début d’année, quelles sont tes premières impressions de ton nouvel équipementier et de ta nouvelle équipe ?

« Extrêmement bonnes. Que ce soit avec l’équipement ou l’équipe en elle-même, que je n’ai pas encore eu la chance d’entièrement rencontrer. On espère tous se voir à Chamonix fin août. Au niveau de l’équipement, je suis très heureux. Je fais partie de l’équipe développement produit et c’est une chose très importante pour moi. On développe les futurs produits avec les ingénieurs et c’est hyper agréable de le faire parce que sur l’ultra, un petit grain de sable peu devenir très embêtant. Donc si par ma pratique, je peux trouver les petits défauts sur les produits, c’est top ! »

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