La Course de la Résistance fêtera ses 10 ans à Vienne !

Course de la résistance


Initié en 2015 dans le cadre du 70e anniversaire de la Victoire de 1945, l’évènement, à la fois
mémoriel et sportif, fête ses 10 ans. La Course de la Résistance rappelle chaque année dans un
territoire différent que le 8 mai n’est pas qu’un jour férié. Surtout en Isère, terre marquée par la
Résistance.

Le Président du Département Jean-Pierre Barbier, accompagné par la Vice-présidente en charge
de l’enfance, de la famille, de la jeunesse et des sports, Martine Kohly, et le Vice-président en
charge de la culture, du patrimoine, du devoir de mémoire et de la coopération internationale,
Patrick Curtaud, a lancé la 11e édition de la Course qui se déroulera à Vienne, en présence du
Maire, Thierry Kovacs, et de nombreuses associations locales de mémoire, culturelles et
sportives.

10 ans déjà !


La Course de la Résistance, ce sont jusqu’ici :

  • plus de 40 lieux emblématiques de la Seconde Guerre mondiale mis en lumière pour
    témoigner de l’histoire et de la mémoire,
  • près de 14 000 personnes qui ont participé aux épreuves sportives (courses, trails,
    randonnées, parcours cyclotouristiques) dont 1 250 enfants,
  • 8 villes hôtes,
  • plus de 150 bénévoles mobilisés pour chaque édition,
  • la réalisation de 9 expositions mémorielles,
  • une offre culturelle et sportive dans les villages d’animations chaque année renouvelée.
Course de la résistance

Le territoire viennois vibrant d’histoire


Initiée par le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère – qui fait partie du réseau des 1
musées départementaux -, la Course de la Résistance s’installe cette année au nord du département,
dans la région viennoise, où la Résistance s’est organisée surtout autour des réseaux lyonnais.Les sites historiques emblématiques traversés seront :

  • Vienne : La Résistance viennoise est portée par la figure de Lucien Hussel, adhérent à la SFIO
    depuis ses 18 ans et franc-maçon. Il devient maire de Vienne en 1931 et député de la 1re circonscription de l’Isère en 1932. Le 10 juillet 1940, il fait partie des 80 députés refusant de voter les pleins pouvoirs à Philippe Pétain, ce qui lui vaut d’être suspendu en septembre. Il devient ensuite l’un des fondateurs du parti socialiste clandestin ainsi que membre du comité directeur de la zone sud. À la Libération, il reprend sa fonction de maire de Vienne, jusqu’en 1959, et se consacre à la ville et au département jusqu’à sa mort en 1967. Alban Vistel est aussi une figure à mentionner, car il fonde un mouvement de résistance locale dès novembre 1940 : La Reconquête. Il rejoint le mouvement Libération une année plus tard. Il organise la manifestation patriotique du 14 juillet 1942 à Vienne, puis les premiers parachutages en août. Il devient en septembre 1943 responsable des Mouvements unis de la Résistance du Rhône
  • Chasse-sur-Rhône : ville industriellement dynamique, avec notamment deux hauts-fourneaux
    produisant de la fonte d’armement, elle est la cible d’un bombardement allié le soir du 12 août 98 personnes pourtant réfugiées dans un abri antiaérien succombent à cause du souffle
    d’explosion à proximité.
  • Beaurepaire : Les premiers actes de résistance sont insufflés par Lucien Seguin et son groupe à
    la fin de 1942, qui confectionnent des faux papiers pour les réfractaires du STO. Par la suite, un
    groupe dirigé par Georges Berruyer s’occupe à partir du printemps 1943 de réceptionner des
    parachutages aux alentours. La ville subit également les répressions en août 1944 : le 5, les
    Allemands exécutent 4 résistants et font 50 otages. Trente sont déportés et 20 incarcérés à la
    prison de Montluc à Lyon. Le 29 août, la ville est partiellement incendiée et pillée, et 28 otages
    sont ensuite libérés le 31.
  • Saint-Jean-de-Bournay : Dès novembre 1940, un local de la ville est utilisé par des résistants grenoblois pour cacher 30 tonnes d’armes. Second événement marquant le 28 août 1942, lorsqu’un attentat a lieu au siège de la Légion des Combattants, une organisation vichyste qui remplace les associations des anciens combattants et qui donne naissance ensuite à la Milice. Une forte explosion provoque de nombreux dégâts matériels, et suite à cela la ville se lie rapidement à la résistance de Vienne. En mai 1943, 22 jeunes de Saint-Jean-de-Bournay et de Vienne, réfractaires au STO, s’installent au maquis de la Feytas à Villeneuve-de-Marc. À partir de septembre, deux officiers y prodiguent une formation militaire, le maquis refuge devient alors un maquis de combat.

Les épreuves sportives : les inscriptions sont ouvertes !

Seront au départ de Vienne 2 épreuves chronométrées : la course de 8km et le trail de 27km (certificat
médical obligatoire)
Les autres épreuves seront sans chronomètre (ni certificat nécessaire) avec :

  • 3 parcours cyclo touristiques qui permettront de relier tous les lieux emblématiques de
    Beaurepaire, Chasse-sur-Rhône et Saint Jean-de-Bournay.
  • 2 parcours de randonnées pédestres de 8km et 14km pour découvrir la ville de Vienne et ses
    environs ;
  • des courses pour les enfants (inscription possible uniquement le jour J sur le village de la Course de la Résistance à Vienne).
  • Le village proposera comme chaque année de nombreuses animations sportives, culturelles et historiques accessibles à tous et gratuites. Tout le détail des parcours, les tarifs et modalités d’inscription : https://coursedelaresistance.fr

Photos : © Département de l’Isère – A.Breysse

    février, 2025

    Filter les événements

    type d'évènement:

    Tous

    Emplacement de l'événement:

    Tous

    Aucuns évènements

    X